Pourquoi ces soft skills seront essentiels en 2026

Nicolas Grancher • 22 août 2025

Plusieurs facteurs convergent pour faire monter en puissance ces compétences :


  • Projets cross-fonctions et transverses (R&D, digital, marketing),
  • Multiplicité des parties prenantes : fournisseurs, autorités, patients,
  • Urgence accrue à l’innovation et à la digitalisation,
  • Pénurie de talents obligeant à recruter des profils hybrides


Les soft skills deviennent donc un multiplicateur d’efficacité, permettant aux collaborateurs d’apprendre, fédérer et innover rapidement.

Vers un monde du travail en mutation rapide


L’univers professionnel change à grande vitesse. L'automatisation, la transformation numérique, et la complexification des organisations poussent les entreprises à revoir leurs priorités.


En 2026, les compétences techniques ne suffiront plus : ce sont les soft skills.  Ces compétences humaines et comportementales qui feront toute la différence.


1. Projets transverses : la collaboration devient la norme


Comprendre les projets cross-fonctions


Les silos organisationnels sont en train de disparaître. Dans les grandes entreprises, des projets communs entre les départements R&D, marketing, finance, et digital deviennent fréquents. Ces projets nécessitent une coordination étroite entre des profils très variés.


Soft skills mobilisées : communication et esprit d'équipe


Dans ce contexte, les soft skills suivantes deviennent cruciales :

  • Communication claire entre profils techniques et non techniques,
  • Esprit d’équipe pour naviguer entre les différences de langage, de culture et de méthode,
  • Capacité à écouter et reformuler, pour garantir une compréhension partagée.


2. Multiplication des parties prenantes : vers plus de diplomatie


Des acteurs internes et externes à concilier


Qu’il s’agisse de fournisseurs, d’autorités de régulation, de clients ou de patients, les interactions externes se multiplient. Les collaborateurs doivent désormais gérer des relations complexes et sensibles.


Soft skills clés : empathie, négociation et écoute active


Les compétences humaines sont ici des outils de diplomatie :

  • Empathie pour comprendre les attentes diverses,
  • Négociation pour parvenir à des accords gagnant-gagnant,
  • Écoute active pour éviter les incompréhensions et conflits.


3. Innovation et digitalisation : la réinvention perpétuelle


Une pression constante pour innover vite


L'innovation est devenue une obligation stratégique. Les cycles de développement sont de plus en plus courts et les entreprises doivent réagir à des ruptures technologiques permanentes.


Soft skills en jeu : pensée critique, agilité et curiosité


Pour innover efficacement, il faut :

  • Penser différemment grâce à la pensée critique,
  • Être agile face aux changements imprévus,
  • Faire preuve de curiosité, moteur de toute exploration nouvelle.


4. Pénurie de talents : l’avènement des profils hybrides


Le défi du recrutement post-2025


Les entreprises peinent à recruter des experts techniques disponibles. Elles se tournent vers des profils hybrides, possédant à la fois une bonne base technique et des compétences comportementales solides.

Soft skills différenciantes : autonomie, adaptabilité et leadership


Ces profils doivent :

  • Être autonomes, car les managers sont eux-mêmes débordés,
  • S’adapter rapidement à des missions variées,
  • Prendre des initiatives, ce qui requiert du leadership naturel.


Pourquoi les soft skills deviennent un multiplicateur d’efficacité


Lien direct avec la performance individuelle et collective


Un collaborateur à forte valeur ajoutée en 2026 :


  • Apprend vite,
  • Sait fédérer autour d’un projet,
  • Fait avancer l’innovation dans des environnements incertains.


Impact sur l’engagement et la fidélisation des talents


Les collaborateurs disposant de soft skills solides sont :

  • Plus engagés, car alignés sur les valeurs humaines,
  • Plus fidèles, car capables de naviguer dans l’incertitude avec confiance.


Comment développer efficacement ses soft skills en entreprise


Formations et coaching personnalisés


Les entreprises investissent de plus en plus dans :

  • Des formations centrées sur l’intelligence émotionnelle,
  • Du coaching individuel ou collectif pour développer la posture managériale.


Apprentissage expérientiel et feedback continu


L’acquisition des soft skills passe aussi par :

  • Le mentoring entre pairs,
  • Des projets pilotes avec feedback régulier,
  • Des ateliers pratiques sur des cas concrets.


  • Pourquoi les soft skills seront-elles plus importantes en 2026 ?

    Elles répondent à la complexité croissante du travail : transversalité, digitalisation, innovation rapide et rareté des talents.

  • Quelles sont les soft skills les plus recherchées ?

    Communication, esprit critique, empathie, leadership, adaptabilité, autonomie.


  • Comment développer ses soft skills ?

    Par la formation, le coaching, le feedback continu et les expériences terrain.


  • Les soft skills peuvent-elles vraiment compenser un manque de compétences techniques ?

    Pas totalement, mais elles permettent de rapprendre vite et de s’intégrer plus facilement dans des environnements changeants.

  • Les soft skills sont-elles évaluables ?

    Oui, à travers des outils comme les tests de personnalité, mises en situation, feedbacks 360°.


  • Quel est le lien entre soft skills et intelligence émotionnelle ?

    Les soft skills incluent l’intelligence émotionnelle, qui permet de gérer ses émotions et celles des autres efficacement.

par Nicolas Grancher 24 août 2025
Several factors are converging to accelerate the importance of these skills: Cross-functional and transversal projects (R&D, digital, marketing), Multiplicity of stakeholders: suppliers, authorities, patients, Increased urgency for innovation and digitalization, Talent shortage pushing companies to recruit hybrid profiles rather than purely technical ones. Soft skills are therefore becoming a true performance multiplier, enabling employees to learn, connect, and innovate rapidly.
par Nicolas Grancher 18 août 2025
The End of an outdated HR model For decades, recruitment in the pharmaceutical industry relied on a model as rigid and industrial as a production line: generic job description, CV screening, HR interview, technical validation, hierarchical approval. A linear process often long, impersonal, and disconnected from the human realities of the role. But this model, inherited from another era, no longer holds up against today’s challenges. Between talent shortages, digital transformation, the rise of hybrid roles, and renewed candidate expectations, pharma recruitment must be rethought entirely. It’s no longer about filtering it’s about attracting. No longer about control it’s about building trust. Here are 7 key reasons why traditional methods have become obsolete in the pharmaceutical industry and what you can do to adapt. 1. A talent shortage that redefines the rules The imbalance between supply and demand The growth of biotechs, the intensification of clinical trials, advances in gene and cell therapy, and increasing regulatory demands have triggered a surge in hiring needs—without a proportional increase in talent supply. Certain functions such as: Regulatory Affairs Pharmacovigilance Biostatistics Data Management …have become structurally scarce, sometimes with fewer than one available profile for every three open positions. The rise of hybrid profiles The expansion of digital tools has led to the emergence of cross-disciplinary profiles: scientist + data, physician + project management, researcher + communicator. Yet, traditional recruitment frameworks too focused on rigid criteria (school, years of experience, job titles) fail to identify these high-potential, often unconventional profiles. 2. Candidate expectations have radically changed More purpose, less hierarchy New generations don’t just want to work in pharmaceutical industry they want to understand their contribution. A company with a clear, visible, and authentic mission attracts more than a big name lacking human vision. Today, candidates ask themselves: What is the social value of my role? Will my manager truly listen to me? Will I be able to learn and grow here? The search for a healthy balance Models based on “mandatory on-site presence, rigid schedules, systematic reporting” no longer work. Pharma candidates now expect: Flexibility (remote work, adaptable hours) Recognition (even beyond technical results) Clarity on career development opportunities Job ads that ignore these aspects now completely miss their target audience. 3. Processes that are too slow and too rigid Time to hire is now critical A slow recruitment process today means losing the candidate. 70% of pharma professionals accept another offer while still waiting for a response (source: LinkedIn Talent Trends). Frequent causes include: Excessive interview stages Absent or overloaded decision-makers Poor coordination between HR and business teams A response time exceeding 10 days drastically reduces candidate interest—and can even harm the company’s reputation. Outdated evaluation criteria Requiring 7 years of experience where 3 are sufficient, or rejecting a candidate without the “right degree” despite proven skills: these outdated practices prevent HR innovation. 4. HR tools no longer aligned with modern practices Traditional channels are saturated Job ads on classic platforms (Indeed, APEC, Monster) generate large volumes of applications but few truly qualified profiles. The most sought-after talents are elsewhere: On LinkedIn, in specialized groups In alumni networks Through referrals and professional events Candidate experience expectations have evolved Today’s candidates expect: Quick first contact A smooth, digitalized process Personalized feedback, even in case of rejection Companies that fail to respond in time or send impersonal automated replies instantly lose attractiveness. 5. Employer branding has become essential The role alone is no longer enough A competitive salary and an attractive job description no longer suffice. Candidates want an experience, a vision, and a community. They want to understand: The internal culture How employees are treated How much space there is for initiative and creativity Online reviews carry massive weight Candidates check: Glassdoor Indeed LinkedIn testimonials A poorly rated company seen as toxic or overly rigid will see its talent pool shrink dramatically. 6. The rise of soft skills in pharmaceutical industry Soft skills are now strategic The pharmaceutical industry is increasingly: Collaborative (cross-functional projects) Agile (frequent reorganizations) International (multi-country teams) Required skills now extend beyond scientific expertise. Companies are looking for people who: Adapt quickly Handle complex environments with ease Communicate effectively Inadequate evaluation tools Traditional MCQs or personality tests can’t detect these qualities. More effective alternatives include: Real or simulated job situations Cross-team feedback Contextual behavioral analysis tools (e.g., AssessFirst, PerformanSe) 7. A managerial culture often out of step Rigid hierarchies are a barrier Most pharma companies remain very vertical, with top-down management. This no longer aligns with today’s expectations especially among younger talent. Employees now expect: Inspiring leadership Co-creation Frequent feedback Annual reviews are no longer enough Today, HR and managers must be able to: Listen continuously Provide constructive, frequent feedback Adapt roles to match employees’ real strengths